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Un marché de l’immobilier extrême

Dernière mise à jour : 19 sept. 2022

La population européenne continue à être attirée par les villes. Avec pour conséquences la constante augmentation du manque de logements, de la circulation et la raréfaction des espaces libres. Selon les prévisions, jusqu’à 70 % de la population mondiale vivra dans les villes à l’horizon 2050 – même si nombreux sont ceux qui en raison du coronavirus ressentent un besoin accru de tranquillité et la volonté de «lever le pied».

Le marché de l’immobilier dans les métropoles européennes est toujours aussi attractif. Stimulée par l’urbanisation et une prospérité croissante, la demande augmente et dépasse l’offre depuis des années.


Comment se présente la situation en Suisse ? Et tout particulièrement à Zurich ? Dans cet article de blog, nous souhaitons mettre en lumière la situation et vous aider à comprendre le marché de l’immobilier.


La crise financière de 2007 et les faibles taux d’intérêt qui en ont découlé ont envoyé un signal qui a également été perçu en Suisse : depuis, l’immobilier dédié au logement, et ceci tout particulièrement dans les grandes villes telles que Zurich et Genève, est très prisé pour effectuer des investissements. Les alternatives telles que les actions et les fonds ne sont depuis longtemps déjà plus aussi rentables. À cela s’ajoute que la possession d’un bien immobilier procure un sentiment de sécurité. La pandémie de coronavirus a encore accentué la situation.


Un marché de l’immobilier extrême

À l’heure actuelle, si l’on est propriétaire d’un bien immobilier dans l’une des grandes agglomérations urbaines de la Suisse, on peut s’estimer heureux. Zurich se distingue ici tout spécialement, aussi bien au niveau des prix et que du nombre d’acheteurs potentiels. Les temps sont véritablement bénis pour les propriétaires immobiliers et idéals pour vendre en bénéficiant d’un profit important. La forte demande a conduit à ce que des biens toujours plus nombreux soient vendus très au-dessus de leur estimation par les banques. À Zurich, les prix des logements ont au cours des dernières dix années augmenté de 70 %. À l’inverse, les revenus et les loyers ont connu une croissance bien moindre.



Malgré cela, la ville demeure un pôle d’attraction


On pourrait croire que la tendance vers l’urbanisation aurait tendance à s’inverser en raison de la hausse des prix et de la rareté des offres attrayantes et qu’on assisterait à un exode urbain. Ce n’est absolument pas le cas. Zurich et d’autres grandes villes n’ont malgré tout rien perdu de leur attractivité. L’accessibilité des transports et les transports publics, l’offre culturelle, les établissements d’enseignement et l’infrastructure générale continuent à attirer de nombreuses personnes. Mais dorénavant, ce sont surtout les immigrés et les expatriés qui migrent vers les villes.

Cette tendance s’observe également à Zurich. De nombreux autochtones préfèrent acquérir un logement dans une agglomération ou à la campagne.



L’immobilier en tant qu’investissement


Les biens immobiliers se sont au fil du temps toujours plus transformés en produit financier et les conséquences se font surtout ressentir dans les grandes villes telles que Zurich. En Suisse, l’immobilier en tant que bien de placement s’inscrit dans une longue tradition. Cela signifie que de nombreuses personnes investissent une part de leur fortune privée dans l’immobilier afin de générer des revenus supplémentaires.

Il est cependant actuellement difficile de s’engager sur les futurs rendements. Et ceci parce que les performances et les gains offerts par l’immobilier dépendent de divers facteurs. Seule une estimation et une évaluation des potentiels d’un bien spécifique peuvent permettre d’y voir plus clair.


Cependant, dans une ville telle que Zurich, acquérir un bien peut s’avérer très difficile pour un acheteur privé. Au cours des années 2016 et 2017, de gros investisseurs ont dépensé au moins un milliard de francs pour acquérir de l’immobilier à Zurich (Source : Real Capital Analytics). C’est dix fois plus qu’il y a dix ans. L’offre pour les maisons et les appartements a atteint son niveau le plus bas. La pandémie de coronavirus et ses répercussions ont encore aggravé la situation sur le marché de l’acquisition des logements.

 

Zurich : les prix de l’immobilier, prix du mètre carré (m²)


Appartement

Prix moyen par m²

13'750 CHF

De 10'431 à 22'000 CHF*

Le prix moyen des appartements actuellement proposés sur le marché est de 1'400'000 CHF.


Maison

Prix moyen par m²

15'510 CHF

De 8'003 à 31'123 CHF*

Le prix moyen des maisons actuellement proposées sur le marché est de 3'300'000 CHF.

 

Il est aujourd’hui considéré comme normal que des immeubles anciens proposant des loyers abordables soient achetés par de gros investisseurs, puis démolis pour laisser la place à de nouveaux immeubles avec des loyers bien plus élevés. Le nombre de propriétaires d’appartements à des fins commerciales a fortement augmenté au cours des dernières années. En 2006, leur pourcentage atteignait 22 % du parc immobilier. En 2020, les sociétés immobilières, les caisses de pension et les fondations de placement possédaient déjà 28 % de tous les appartements de la ville de Zurich. (Source : Republik)



Que peut-on faire ?


Mieux vaut rechercher les conseils d’un expert. Les experts en immobilier, tels que les agents d’ImmoSky, connaissent les prix du marché des régions et des différents quartiers. Vous bénéficierez également de la possibilité de comparer différents biens. L’emplacement d’un bien immobilier représente l’un des aspects cruciaux pour l’estimation de sa valeur en plus d’autres particularités telles que le nombre de mètres carrés et ses équipements. Avant de vous transmettre nos recommandations pour le prix de vente, nous avons également recours à l’analyse des tendances et des toutes dernières évolutions.




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